Pour certaines personnes, le début d’une nouvelle année est synonyme de prise de résolutions. Perdre du poids, arrêter de fumer, économiser davantage… Mais d’où vient cette tradition de prendre des résolutions ?
Les origines sont un peu nébuleuses mais pourraient remonter aussi loin que 2000 ans avant Jésus-Christ alors que le nouvel an correspondait à l’équinoxe du printemps, soit au moment de semer les champs. Les Babyloniens en profitaient pour faire quelques promesses aux dieux. S’ils tenaient leurs promesses, les dieux ne leur en voudraient pas et ils pourraient avoir une meilleure récolte.
Quelques siècles plus tard, le grand Jules César avait décidé de faire un calendrier, le calendrier julien, faisant de janvier le premier mois de l’année. Le mot «janvier» tire son origine du dieu Janus, un dieu à deux visages, l’un qui regarde vers l’avant (le futur), et l’autre, vers l’arrière (le passé). Le passage entre les deux marquait aussi les choix à faire pour améliorer sa situation. Puis au Moyen-Âge, un nouveau calendrier a fait son apparition, le grégorien (notre calendrier d’aujourd’hui) et qui consacrait aussi le 1er janvier comme première journée de l’année.
Aujourd’hui, ceux qui croient aux résolutions de début d’année devraient se rappeler la prédisposition naturelle de l’être humain qui est à l’image des pyramides d’Égypte : l’humain a toujours eu tendance à en faire de moins en moins. Donc, mes résolutions pour 2018 : accomplir mes bonnes résolutions de 2017 que j’étais supposé faire en 2016 car je les avais promises en 2015 et mêmes planifié en 2014.
Bonne année à tous les anciennes et anciens de l’ITA.