Sous le titre « Un mur à voir et à manger », le journal La Presse a publié le 26 mai dernier un article intéressant sur le mur végétal de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), campus de Saint-Hyacinthe. Selon le quotidien, le mur végétal de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe est un vrai Casanova au chapitre de la séduction.
Il y a deux ans, le mur se prenait pour un tableau de Paul-Émile Borduas. L’an passé, il était entièrement comestible. Et cette année, il s’affichera dans un mélange de plantes comestibles et ornementales. Casanova change de tête chaque année, et c’est comme ça depuis sept ans.
Si ce mur de 12 m2 (130 pi2) enchante les visiteurs, c’est d’abord et avant tout un outil pédagogique, explique Claude Vallée, professeur en horticulture et responsable du pavillon horticole écoresponsable, à l’ITA. Certaines variétés, comme les petits piments, les choux raves, les herbes et même les betteraves, ont très bien fonctionné, alors que d’autres se sont moins bien comportées. Les tomates, malgré l’utilisation de cultivars nains, ont eu une belle production, mais ont généré des gourmands qui ont nui aux voisines. Il aurait fallu les tailler plus tôt en saison, selon Claude Vallée.
Rappelons que le mur potager de l’ITA est le plus grand aménagé en extérieur au Canada. Il est situé à l’entrée du jardin Daniel A. Séguin, au campus de l’ITA de Saint-Hyacinthe et il est accessible au public, moyennant des frais d’entrée. Il est visible jusqu’à la fermeture du jardin, en septembre.