En ce début d’année, certaines personnes en profitent pour faire le point sur leur carrière professionnelle ou pour se fixer des objectifs. Reste que notre attitude face à la vie reste intimement liée à notre degré d’ouverture face à l’apprentissage. D’autant plus que le monde change rapidement et qu’il faut savoir s’adapter.
M. Paul Caplette est un ancien de l’ITA – campus Saint-Hyacinthe (Exploitants de ferme – 1982). Son exploitation en grandes cultures est située à St-Robert. Le 26 novembre dernier, il publiait un texte dans le Bulletin des agriculteurs et dans lequel il évoque notamment l’importance de la formation reçue à l’ITA, la nécessaire ouverture d’esprit dans le monde agricole d’aujourd’hui et finalement son regard sur les jeunes. Nous reproduisons ici des extraits de son texte pertinent et intéressant.
« Déjà trop d’années que je sautais le colloque gestion du CRAAQ. Cette année, je n’avais aucune raison de le rater avec le bel automne qu’on a eu sur la ferme. Pour être certain de ne pas passer à côté, dès que j’ai reçu la publicité, je m’y suis inscrit. Une fois à l’agenda ça devient encore plus concret. Mon objectif : si j’arrive à apprendre au minimum une chose, tant dans la façon de faire, de penser ou d’organiser, je suis gagnant.
Je ne sais pas si c’est parce que j’avais l’esprit plus réceptif, mais cette année, j’ai absorbé au minimum une à deux phrases clés par conférence. Celles-ci m’ouvraient des pistes à explorer pour notre ferme. Plus j’avance dans ma profession, plus je réalise que mes études à l’ITA n’ont servi qu’à me permettre d’apprendre à apprendre et d’allumer mon cerveau. S’ouvrir l’esprit, évaluer, voir, connaître d’autres techniques, d’autres approches, d’autres façons de faire.
Depuis ce temps, je suis devenu un adepte de la formation continue, des journées techniques et autres. Dans les semaines qui viennent, ce n’est pas le choix qui manque. C’est extrêmement motivant d’apprendre, d’appliquer, d’évaluer, de corriger le tir et de recommencer à apprendre. Lors du colloque, j’ai surtout apprécié les conférences de jeunes agriculteurs brillants et allumés. J’ai retenu de nouvelles façons de voir et de faire. « Y’a pensé à ça lui ! » Ça me pousse à faire encore mieux sur ma ferme. Wow, y’ a de l’avenir dans la profession! »