Je prendrais bien une bonne « draft » avec mes « chums », mais avec la pandémie…
…Ah la TS (Taverne Sicotte) comme on l’appelait à mon époque! Y’a des après-midi de classe dont certains n’ont aucun souvenir après être allé dîner la TS..! (sic) rue Sicotte pas loin de l’ITA
Décor rudimentaire, éclairage franc, petites tables carrées, chaises droites en bois, les gars à la même table, s’offrant à tour de rôle la tournée de grosses bières pas chères! Un endroit presque folklorique où les étudiants trouvaient du plaisir à se rassembler.
Interdit aux femmes au Québec entre 1928 et 1988, a fait presque trois générations d’hommes habitués à s’y rencontrer. Nous, les étudiants de l’époque, on s’y arrêtait pour rire, discuter de politique ou planifier nos « prises » pour le carnaval annuel! Mais surtout pour se faire quelques parties de billard. La taverne constituait pour plusieurs un quartier général chaleureux!
Au Québec, jusqu’au début du XXe siècle, les auberges et les restaurants étaient ouverts à tous mais en 1928 une loi interdit l’entrée aux femmes dans ce lieu. La taverne devient désormais un établissement réservé aux hommes où l’on vend la bière en bouteille et en fût et où on y mange des langues de porc ou des œufs dans le vinaigre!
Ce n’est qu’en 1979, l’année de ma graduation de l’ITA, que le débat sur le droit d’accès des femmes aux tavernes s’ouvrira à nouveau, un droit qui sera finalement accordé en 1986. À compter du 23 novembre 1988, toutes les tavernes du Québec furent « obligées » d’accueillir les femmes. Une bien bonne idée quant à moi!
Dominique Lévesque
Finissant « Exploitant » 1979!
Très bon résumé de plusieurs décennies des activités a la Taverne Sicotte. Y avait aussi les rendez-vous des après partie de hockey qui commençaient au premier plancher du bar sur Dessaules et finissait au deuxième parce que nous étions trop bruyant.
De très bons souvenirs
D’accord pour une bonne broue, mais aujourd’hui nous avons tous un permis de conduire